RISQUE TERRORISTE A L'ECHELLE COMMUNALE
La commission prévention de la délinquance et sécurité de l'AMF s'est réunie hier autour du sujet de la sensibilisation au risque terroriste à l'échelle communale. Maires et représentants des services de sécurité ont fait un point sur les rôles de chacun, alors que le sujet du terrorisme reste particulièrement d'actualité. Alors que le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, qui avaient fait quatre morts en mars 2018, dont le gendarme Arnaud Beltrame, s'est ouvert il y a quelques jours devant la Cour d'assises spéciale de Paris, le sujet du terrorisme reste une préoccupation majeure des maires de France. Mardi 6 février, à l'occasion d'une réunion de la commission prévention de la délinquance et sécurité de l'association des maires des France, co-présidée par Frédéric Masquelier, maire de Saint-Raphaël, et Jean-Paul Jeandon, maire de Cergy, le risque terroriste à l'échelle communale a fait l'objet de plusieurs échanges entre les représentants des forces de l'ordre et les élus. David Lisnard, président de l'AMF, a rappelé "l'intérêt majeur" de ce sujet, qui rejoint d'autres travaux menés au sein du groupe de travail dédié aux risques et crises, sous la co-présidence d'Éric Ménassi, maire de Trèbes et Sébastien Leroy, maire de Mandelieu-La-Napoule. "Sur le risque terroriste, lorsque survient un phénomène de malveillance extrême, l'approche des pouvoirs publics locaux est similaire à celle qu'il faut suivre lorsqu'il y a un risque naturel majeur soudain" , explique David Lisnard. "Il faut être efficace sur les trois premières minutes" et pour cela, "la préparation des services et le développement d'un civisme est fondamental pour que les habitants aient les bons comportements". Pour Éric Ménassi, les maires doivent "se préparer au pire", "avoir conscience du risque et en faire une force". Extrait de l'article de Maire info du 7 février.
|